L'état des lieux


 
La location d'un logement s'accompagne d'un certain formalisme qu'il ne faut pas considérer comme rébarbatif. En cas de litige, il sera bien utile pour prouver la bonne foi et l'engagement réel des parties.
 
N'en déplaise aux adeptes d'un business "à la parole", l'état des lieux est de ces formalités déterminantes pour espérer une fin de séjour exempte de mauvaises surprises.
 
Il s'agit d'un document qui doit être complété, daté et signé par le locataire et le bailleur ou son représentant en début et en fin de séjour. Il liste les pièces d’habitation et leur état général (plafond, murs, sol), et dresse un inventaire du mobilier et du contenu usuel du logement.
 
Il permet de savoir quel est l'état exact de l’appartement avant et après le séjour du locataire. L’imputation injustifié d’un dommage à un locataire devient bien plus difficile s’il était déjà constaté à l’entrée dans les lieux.
 
En outre, il est recevable pour justifier du départ définitif du locataire et demander la résiliation de son contrat d’assurance.
 
 
Qu’il s’agisse d’une location de vacances ou d’un séjour plus long, demandez à remplir ce formulaire et prenez le temps de tester chaque équipement du logement.
 
 
  • par exemple : un client nous racontait que son bailleur avait déduit de sa caution le coût de remplacement d’un radiateur d’appoint. Notre client n’avait pas testé l’appareil, et ne s’en est jamais servi au cour du séjour. Mais ce bailleur indélicat a bien pensé à le tester à la sortie, lui...
 
  • autre exemple : un canapé convertible présentant très bien en position banquette, qui s’est révélé complètement inutilisable en position lit car les articulations étaient cassées!
 
 
N'hésitez donc pas gênés à insister et à prendre le temps de faire les choses correctement. Cela est dans l'intérêt commun du locataire et du bailleur.  Au besoin, nos clients disposent d'un modèle de document dans leur espace client.
 
On peut comprendre que dans une ambiance «friendly», chacun soit tenté de négliger cette formalité de peur de mettre en doute la bonne foi de son interlocuteur. Mais cela peut finalement être un très mauvais calcul.